1. Elle se pratique sous anesthésie du bras (anesthésie loco-régionale) ou totale (anesthésie générale), en ambulatoire. Elle consiste à introduire, au travers de la peau par une incision de 5mm, un tube de faible diamètre dont l’extrémité comporte une caméra miniaturisée qui permet l’exploration d’une articulation. Une autre incision identique autorise l’introduction d’ un instrument qui permettra, par exemple, d’enlever un morceau de cartilage abîmé.
2. Cette technique, qui peut s’appliquer au niveau de la plupart des articulations, est surtout connu pour le genou, car les lésions de cette articulation sont très fréquentes.
Cette technique est intéressante au niveau du coude, dans certains cas bien précis, en particulier :
- les pertes de mobilité de l’articulation (raideur), survenant le plus souvent après un traumatisme. La libération des parties rétrécies de l’articulation( adhérences) permet de récupérer une mobilité utile, au prix d’une longue rééducation.
- le blocage du coude liés à l’existence de corps étranger, c’est à dire de morceaux de cartilages libres, se promenant dans l’articulation, telle que l’on peut voir dans les usures cartilagineuses (arthroses) ou dans certaines maladies (chondromatose) ;
- certaines atteintes du cartilage (chondrite du condyle externe).
Le port d’une écharpe durant quelques jours est habituellement recommandé pour éviter les douleurs. La rééducation est débutée précocement. Les petits pansements collants sont retirés vers le 10 ème jour, dès lors douches et bains sont autorisés, les points résorbables tombant spontanément dans les semaines qui suivent.
3. Les complications restent rares :
- une infection dont le diagnostic précoce permet un traitement efficace;
- une lésion nerveuse est exceptionnelle.