1. Il s’agit d’une douleur de la face externe du coude, qui évolue de façon chronique, souvent depuis plusieurs mois.
Il existe 3 principaux types d’épicondylagie:
Le plus souvent, il s’agit d’une inflammation au niveau des muscles épicondyliens au coude. On parle d’épicondylite ou tennis elbow, car cette affection touche souvent les joueurs de tennis. En réalité tous les gestes, sportifs ou professionnels, comportant un effort de serrage répétitif, peuvent entraîner une épicondylite.
Beaucoup plus rarement, l’origine de l’épicondylalgie se situe dans l’articulation du coude ( par exemple une usure de cartilage de la tête du radius).
Parfois encore, il s’agit d’une compression du nerf radial au niveau du coude, où il passe dans un défilé étroit.
2. L’interrogatoire et l’examen par le médecin permettent déjà d’orienter vers l’une de ces trois origines. Les examens complémentaires, lorsqu’ils sont demandés, seront donc fonction du type d’épicondylalgie suspectée.
3. Le traitement reste long et difficile, et nécessite par conséquent l’entière coopération du patient. La mise au repos du coude, toujours difficile lorsque le geste en cause est professionnel, est la première mesure. Le port d’une attelle est habituellement associée, ainsi que la rééducation qui comporte, entre autre, la réalisation de massages appuyés (massages transverses profonds).
Le traitement chirurgical ne doit être envisagé qu’après 6 mois à 1 an de traitement médical bien conduit. Il s’effectue sous anesthésie du membre supérieur (anesthésie loco-régionale) ou total (anesthésie générale), le plus souvent en ambulatoire. Son résultat reste parfois incomplet.