Voici quelques unes des questions les plus couramment posées. N’hésitez pas à nous écrire pour tout autre question…
Questions fréquentes :
1. Faut-il être adressé par un médecin ?
Pas nécessairement mais votre remboursement par la CPAM sera meilleur. Si vous avez déjà un diagnostic fait par votre médecin vous pouvez nous contacter pour savoir si une intervention chirurgicale est nécessaire.
2. Faut-il toujours voir l’anesthésiste avant une intervention ?
Non, certaines interventions courtes peuvent se faire sous anesthésie locale qui sera réalisée par votre chirurgien.
3. Puis-je revenir chez moi en conduisant ?
Seulement après une chirurgie sous anesthésie locale et après en avoir discuté avec votre chirurgien lors de la consultation préopératoire, la localisation de l’intervention et la présence d’une immobilisation seront déterminants dans la décision.
4. Je vis seul(e), comment faire après mon intervention ?
Dans ce cas et en fonction de l’importance de l’intervention dont vous allez bénéficier , votre chirurgien vous proposera des aides à domicile qui sont prévues par la CPAM (PRADO) ou vous orientera vers un centre de convalescence et de rééducation.
5. Quels sont les frais pour une intervention chirurgicale ?
Les chirurgiens du centre ARTHROPOLE sont tous conventionnés en secteur 2 , les compléments d’honoraires sont variables en fonction du chirurgien et de l’intervention. Apportez lors de votre consultation votre contrat détaillé de Mutuelle et nous vous confirmeront votre niveau de remboursement.
Canal carpien :
1. Quel mode d’anesthésie est le plus souvent utilisé pour l’intervention du canal carpien ?
En ce qui nous concerne 90% des interventions pour syndrome du canal carpien sont effectuées sous anesthésie locale pure (seule la zone de l’incision est endormie par une piqûre). Cette méthode présente de nombreux avantages :
- simplification de la procédure (pas de consultation d’anesthésie, hospitalisation d’environ 30 à 40 minutes, pas de nécessité de rester à jeun, possibilité de quitter l’hôpital et de manger aussitôt après l’intervention)
- pas de risque d’effets secondaire de l’anesthésie générale ou loco-régionale;
- moins de risque de complications opératoires, le patient étant conscient il peut signaler toute sensation anormale;
Cependant, si vous le souhaitez, un autre mode d’anesthésie (générale ou loco-régionale) est possible.
2. Combien de temps devrais – je rester à l’hôpital après l’intervention ?
Vous pouvez quitter l’hôpital juste après l’intervention si l’opération a été effectuée sous anesthésie locale, quelques heures après dans le cas contraire.
3. Puis-je venir et repartir en conduisant ?
Non car votre main sera endormie après l’opération et vous ne pourrez donc pas conduire. Vous devez être accompagné ou utiliser les services d’un taxi ou bus.
4. Quelle est la durée d’immobilisation après l’intervention du canal carpien ?
Aucune immobilisation n’est nécessaire. Au contraire, l’utilisation précoce de la main pour les gestes de la vie quotidienne ne nécessitant pas de force, est préconisée.
5. Puis-je utiliser ma canne après avoir été opéré du canal carpien ?
Si vous utilisez habituellement une canne pour vous déplacer, cela sera tout à fait possible après l’intervention. La technique endoscopique évite toute cicatrice en zone d’appui et permet donc l’utilisation d’une canne.
6. Au bout de combien de temps puis-je réutiliser ma main après l’intervention du canal carpien ?
Immédiatement pour les gestes de la vie courante ne nécessitant pas de force. Les gestes de rotation, comme ouvrir une poignée de porte, sont difficiles ls premiers jours. Conduire demande le plus souvent 3 à 4 jours.
7. Combien de fois dois-je revenir voir le chirurgien après l’intervention ?
Une consultation à un mois est le plus souvent suffisante.
8.Quelle est la durée habituelle d’arrêt de travail après l’intervention du canal carpien ?
Cela est très variable selon les patients. En moyenne 1 mois sont nécessaires en cas de travail manuel.
9. Faut-il interrompre certains médicaments avant l’intervention ?
Certains anticoagulants (l’aspirine est un anticoagulant) doivent être stoppés car ils peuvent provoquer hémorragie et hématome. Il est habituellement nécessaire de les remplacer plusieurs jours avant l’intervention par une autre classe de médicaments. Parlez en à votre chirurgien ou à votre médecin traitant.
10. La maladie peut-elle revenir après l’intervention du canal carpien ?
Cela est possible même si en pratique c’est tout à fait exceptionnel.
Coiffe des rotateurs :
1. L’intervention de réparation de la coiffe des rotateurs est-elle réservée aux sujets jeunes ?
Absoluement pas. Actuellement ce n’est plus l’âge civil qui est pris en compte pour poser une indication chirurgicale, c’est l’âge physiologique. Ainsi un patient de 50 ans présentant plusieurs maladies chroniques mal équilibrées peut être contre indiqué, alors qu’un patient de 70 ans en bon état général et actif représente une excellente indication.
2. L’intervention est-elle très douloureuse ?
Non plus maintenant. En effet on utilise l’auto-délivrance de morphine par une seringue électrique actionnée par le patient (PCA), mais également, de plus en plus, la réalisation d’une anesthésie sélective de l’épaule sur une période prolongée.
3. Une nouvelle rupture peut-elle survenir ?
Bien sûr en cas d’utilisation non raisonnable du membre supérieur. En effet les tendons «usés» sont simplement réparés et non remplacés par des tendons neufs. Une utilisation, sans tenir compte des conseils d’ergothérapie délivrés au détour de l’intervention, peut donc aboutir à la longue à une nouvelle rupture.
4. J’ai 45 ans, je suis plaquiste. Pourrais-je continuer mon métier après la réparation de la coiffe des rotateurs ?
La réutilisation intensive du bras dans le cadre d’une maladie professionnelle risque à terme d’entraîner une rechute, toujours plus difficile à traiter. L’idéal est donc de bénéficier d’un aménagement du poste de travail, voire dans certains cas d’un reclassement professionnel.
5. Ai-je intérêt à faire une déclaration de maladie professionnelle ou d’accident de travail ?
La reconnaissance en maladie professionnelle ou accident de travail permet une meilleure couverture en cas d’arrêt de travail, et donne accés à divers droits lors de la phase de consolidation.
6. La rééducation est-elle vraiment nécessaire ?
Oui elle est indispensable. Il est classique de dire « la chirurgie c’est 50% du résultat, la rééducation les 50% restants ».
7. La rééducation en centre est-elle nécessaire ?
Dans le cas de prothèse ou de réparation de la coiffe des rotateurs, le centre de rééducation est un vrai plus. En effet plusieurs séances par jour seront réalisées. Par ailleurs la balnéothérapie précoce rend la rééducatio beaucoup plus facile pour le patient.
Lorsque pour une raison ou une autre, cela n’est pas possible, une rééducation par un kinésithérapeute libéral donne des résultats tout à fait satisfaisants.
Prothèse d’épaule:
1. L’intervention est-elle au point ?
Il s’agit d’une intervention ancienne qui est donc maintenant une intervention de routine lorsqu’elle est effectuée par un chirurgien de l’épaule. Un recul de plus de 50 ans existe à ce jour.
2. Certaines activités seront-elles interdites une fois la prothèse mise en place ?
Non, aucune activité normale n’est interdite.